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Aujourd’hui, en ce 1er mai, j’ai envie de vous dire merci… Merci, chers ancêtres, pour votre combat...

  • Photo du rédacteur: ALINE PERES
    ALINE PERES
  • 1 mai
  • 3 min de lecture

Merci pour vos efforts, vos luttes, vos pas souvent silencieux sur les chemins du travail, du devoir, de la dignité.

Merci d’avoir tenu bon, même dans l’adversité.

Merci à vous qui avez ouvert la voie, parfois dans le sang, souvent dans la sueur, toujours avec courage.

Ce que nous vivons aujourd’hui ne serait pas possible sans tout ce que vous avez traversé.

Sans tout ce que vous avez enduré. Sans vos vies de labeur, vos journées sans fin, vos corps épuisés.

Je reconnais la fatigue inscrite dans vos gestes, dans vos mains usées, dans vos silences du soir.

Je reconnais la dureté de vos rythmes, les horaires inexistants, le peu de répit.

Je reconnais cette usure du corps qui parfois se prolongeait jusque dans la maison, laissant peu de place à la tendresse, à la parole, au repos partagé.

Trop de fatigue, trop de lourdeur.

Et quand il faut simplement tenir, avancer, survivre... il n'y a plus toujours de place pour les sentiments.

Ce 1er mai, jour de mémoire, je choisis de me souvenir.

Je ne le fais pas dans la plainte, ni dans la colère, ni dans le sentiment d'injustice.

Je ne me souviens pas pour revendiquer, ni pour entretenir la souffrance.

Je me souviens avec respect, avec lucidité, avec reconnaissance.

Une reconnaissance pleine, consciente, posée.

Je regarde le passé, je l'accueille, je le reconnais. Je le nomme.Je reconnais la peine, le silence, le combat.Et c’est depuis cette conscience-là que je peux choisir autrement.

Car ce que nous avons reçu de nos lignées, ce sont des histoires pleines de courage, mais aussi de silences, de sacrifices, de renoncements parfois trop lourds à porter.

Ce sont des récits de dignité… mais aussi de fatigue, de répétition, d’injustices tues.

Tout cela vit encore en nous, parfois sans que nous le sachions.

Nous héritons d’un socle, d’une appartenance, mais aussi, parfois, d’un fardeau invisible :

celui des rôles assignés, des loyautés inconscientes, des schémas qui se rejouent génération après génération.

Mais nous ne sommes pas condamnés à revivre les douleurs du passé.

Se souvenir ne veut pas dire s’enchaîner.Honorer ne signifie pas s’oublier.

Aujourd’hui, je reconnais ce que j’ai reçu.Je regarde l’histoire de mes ancêtres, non pas pour la nier, mais pour l’intégrer avec conscience.

Et je me pose cette question essentielle :Qu’est-ce que j’en fais ? Qu’est-ce que je choisis d’en garder, d’en transformer, de transmettre ?

Car choisir ce que l’on veut vivre, c’est reconnaître l’histoire… et en écrire une autre.

C’est accueillir la transmission sans subir la répétition.

C’est comprendre que l’amour peut se transmettre autrement que par le combat.

C’est poser des actes nouveaux, en conscience, pour ne pas léguer aux générations suivantes ce que nous n’avons pas su libérer.

Et peut-être que la plus belle manière d’honorer nos ancêtres, ce n’est pas de porter leur douleur, mais de leur dire :

"Merci, grâce à vous, je peux vivre autrement."

C’est ainsi que naît une lignée nouvelle.Quand un être décide de ne plus subir ce qui fut, mais de cueillir, enfin, le muguet de sa propre vérité.



Aujourd’hui, en ce 1er mai, je vous souhaite…

une journée pleine de conscience, de paix et de lumière.

Une journée pour honorer sans s’alourdir,

Une journée de repos en conscience, pour se souvenir que ce droit de se reposer est né des luttes, des efforts, et du courage de ceux qui nous ont précédés.

Une journée pour remercier sans s'oublier, et avancer avec sérénité.

Et au-delà de cette journée, je vous souhaite un mois de mai doux, fertile et porteur d'élan.

Un mois sous le signe de la liberté, de la transformation, des choix renouvelés.

Un mois où tout devient possible quand on décide de marcher librement sur le chemin de sa propre vérité.

Joli mois de Mai à tous,

Aline

 
 
 

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